Hasty, Uneasy Music (+ Fashion) and a Bunch of Eclectic Roaring Thoughts.

lundi 11 janvier 2010

BILL KAULITZ A PLUMES = TOPINAMBOUR.


Mon dieu. Je suis excédée.
Karl Largerfeld dit qu'il n'aime pas les grosses, revient sur ses positions en traînant avec Beth Ditto, et shoote une nana size +, dans sa série Coco à Gogo, pour le size issue de V magazine. Ce n'est pas l'objet de ma ''colère ''.
C'est davantage qu'à l'instant même où je me dis qu'il remonte dans mon estime, parce qu'il revoit parfois ses positions, et admet qu'il fait des erreurs, il en comment une, encore, mais cette fois, une erreur IMPARDONNABLE (et je pèse mes mots).

Non, je blague pas, il n'a pas mis un legging en plastique zippé, il ne s'est pas mis aux U.V dégueulasses, il n'est pas sorti en chaussettes/claquettes Speedo et il n'a pas mis de doudoune Moncler scintillante. Non, il a fait PIRE.

Il a shooté Bill Kaulitz. Qui ça ? Vous n'entendez pas déjà les affreux cris d'emos de 13 ans hystériques ? Concentrez vous.

'' Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiill !!!!! ''

Ah, voilà, quand vous voulez, vous voyez.

Oui, c'est bien ça... LE CHANTEUR DE TOKIO HOTEL !!

Il a shooté Bill Kaulitz. Il a pris en photo Bill Kaulitz. Il a pris en photo Bill Kaulitz pour Vogue Germania. Même si c'est l'édition Germania, je reste outrée.

Une fois que j'ai dépassé l'horreur de l'idée, je me suis dit que je devais quand même regarder les photos, peut-être que Kaiser Karl avait réussi à faire émaner un peu de poésie du mec plus connu pour sa coupe de cheveux à la Sangoku que pour ses performances musicales. J'ai essayé d'y aller sans a priori (j'ai fait mon maximum).

Mais sincèrement, j'ai trouvé ça fade et chiant à mourir. Même le noir et blanc, sensé apporter de la '' profondeur '' à certaines photos, n'apporte rien à ce pauvre Bill qui a, malheureusement, le charisme d'un topinambour terreux, et encore je suis gentille.

On a beau lui avoir mis un truc en plume spectaculaire, il a beau être fin comme une allumette (ça ne fait pas tout, en témoigne le V size issue), et bien, c'est moche.

Pareil pour les Blow (Lunettes trop classy-sassy-futuristes du dernier défilé Dior), sur toi, Billy, ça fait juste fashion wannabe, parce que ton énorme boucle de ceinture strassée dégueulasse jure avec ton brushing à l'hélium. Pfffiou, j'ai déversé ma bile, je me sens mieux. Attention, j'ai une dernière remontée : t'offrir une styliste ne sert à rien pour ton cas Bill Kaulitz.

Voilà, maintenant je peux parler du size issue de V Magazine. Donc comme son nom l'indique, pour les anglophones, il est question de taille dans ce magazine. Des garçons, surtout des filles. Des grandes, des petites, des grosses, des minces, des habillées, des nues. Les shootings sont tous très bien, comme la série Barrio Gothico, avec une vision assez sombre (et nue) des rues de Barcelone. Ma série favorite est certainement celle de Terry Richardson (oui, il a aussi fait des photos crado de Sasha Grey etc. mais je préfère son boulot de photographe de mode), intitulée One Size Fits All.

Le principe: mettre aux nanas des vêtements taille unique, et voir ce que ça donne sur la maigrelette mais standard pour les créateurs, Jacquelyn Jablonski (82/62/88, petit 34 easy), et sur la size + model, anciennement mannequin affamé, Crystal Renn (97/76/107, 44 easy).

Je vous laisse apprécier.







Et si vous voulez vous faire mal aux yeux, c'est par ici !

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