Je viens de tomber amoureuse pour la deuxième fois en 24h. Oui, c'est possible. Comme prévu, c'est passager, très fort, et ça me sera passé après-demain.Mais quand même. Non, je ne vais pas parler de George Clooney, ni de Brad Pitt, je ne les trouve que tristements-plastiquement-corrects, fades.
Non, La géométrie parfaite d'un visage, très peu pour moi. Là, j'entends ma meilleure amie du lycée me redire cette phrase : '' Dans 10 ans, je serai avec un mec
très beau, pas grave s'il est très con. Par contre, toi, je sens bien que tu seras avec un mec extrêmement intelligent, mais peut-être aussi très moche ''. Tout est dans cette phrase.
Hier soir, j'ai (à nouveau), jeté mon dévolu sur Tom Hansen. Ou plus connu en tant que Joseph Gordon-Levitt. Tom Hansen est un jeune candide qui croit en l'amour (toute ressemblance avec moi est fortuite). Et dès les 5 premières minutes de 500 jours ensemble, c'est bon, je suis une guimauve, une pauvre fille folle du triste loser-malgré-lui-trop-mignon. OK. Je me calme.
Le summum, c'est quand il chante Here comes your Man au Karaoké. Il sourit, ça suffit. Donc, hier soir, j'étais folle de Tom Hansen/Joe Gordon Levitt (et en plus, il a des petits yeux rieurs, c'est parfait).
Rebelotte aujourd'hui.
Il est 12h59. Je n'ai pas cours aujourd'hui. Le prof n'est pas là. Enfin, j'ai aussi cours, de 18h15 à 20h15, autrement dit, je n'ai pas cours. 2 minutes de TV, deux abérrations (SandraBullockoscar + journéedelafemme).
J'éteins la TV. Un second thé canelle, et je vais essayer de faire quelque chose de mes cheveux. Main droite, 230°C domptent ma fibre capillaire. Main gauche, Contes de la folie ordinaire de ce cher Bukowski. Le titre original est beaucoup plus alléchant, Erections, ejaculations, exhibitions and general tales of ordinary madness + The most beautiful woman in town. Rien que ça. puis, je discute '' tableaux que j'aurai quand je serai riche ''par sms interposés.
J'aurai un Magritte dans mes chiottes. Oui, oui, j'aurai un Magritte dans mes chiottes.
Et là, le moment du deuxième coup de foudre. Je démarre Control, et je deviens folle à lier de Ian Curtis/ Sam Riley.
Le cliché artiste torturé joue très certainement, effet accentué par le Noir et Blanc.
Mais ce qu'il dégage est hallucinant, et je crois que c'est ce qui me plaît le plus chez quelqu'un, même dans la '' vraie vie '' : L'intangible. Le truc que justement, j'aurai énormément de mal à expliquer, et quand bien même, ça me fera passer pour une fille bizarre (que je suis certainement). Ca va de la façon de dire, je ne sais pas, '' saucisse '', au hasard, à celle de tenir sa fourchette, autrement dit, c'est totalement aléatoire, mais totalement primordial. Il n'y a pas grand chose de plus à ajouter, et qu'il faut regarder ces films pour comprendre.
Ah, si, je pense que les bandes-son jouent un rôle fondamental à mon amourachement. Tom Hansen n'est QUE fan des Smiths, et IanCurtis, bah, Ian Curtis.
Donc, Control, de Anton Corbjin et 500 Jours ensemble (500 days of Summer), de Mark Webb.
// Note additionnelle : On ajoute Michael Cera à tout ça.
// Note additionnelle : On ajoute Michael Cera à tout ça.
je te parie 24.90€ (toute ressemblance avec le prix d'une tente est fortuite) que c'est "[...] + The most beautiful woman in town".
RépondreSupprimerAu temps pour moi. Et non, on ne parie pas :)
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